Ces samedi et dimanche 1er et 2 décembre, au centre culturel Paul-André Lequimme, se tenait l’exposition du Photo-ciné-club d’Haubourdin, avec pour thème, « scènes de rue ».
« La rue est un beau terrain de jeu pour les photographes », a commenté Marie-Noëlle Nirel, adjointe au développement culturel. Ce thème permettait une liberté d’expression et une diversité de lieux, véritable terrain de jeu pour les photographes. Saisir l’instant décisif en une fraction de seconde pour le traduire en un moment unique et naturellement éphémère, c’est ce que les photographes ont réalisé à travers leurs photographies.
Ronald Charbaut, président du Photo-club a aussi souhaité laisser ses adhérents s’exprimer librement. Une partie de l’exposition leur permettait de présenter au public leurs photographies personnelles.
Un invité d’honneur
Éric Dubois-Geoffroy, photographe professionnel Haubourdinois et président du photo club d’Armentières, était invité d’honneur. Il présentait à cette occasion une double exposition, « Hippies 69 Project » et « Dark Land Project ».
« Hippies 69 Project » est un hommage aux années « Power-Flower » du mouvement hippies des années 70.
« Eté 1967, des centaines de milliers de jeunes convergent vers San-Francisco, foyer de la contre-culture hippie. » Cinquante ans plus tard, il revisite cette époque à travers une série photographique en noir et blanc ou en Kodachrome, pour refléter le patchwork culturel et visuel de cette époque culturelle foisonnante et révolutionnaire.
A travers ces photographies, les 8 modèles photographiées s’approprient le slogan « Power Flower» et se plongent dans les tenues vestimentaires de leur mère, voire de leurs grand-mères dans des lieux emblématiques, rivières et forêts.
Le second projet, « Dark Land », est une série photographique écrite à partir de choix de textes et poèmes appartenant au courant littéraire du Romantisme noir, depuis ses débuts du XIXème siècle jusqu’à nos jours, dans ses différentes évolutions et courants.
D’autres textes ont été retenus, en concertation avec chacune des collaboratrices, modèles, en contre-point au courant romantique noir. Ils partagent la même mélancolie, une certaine noirceur, associés à l’humour et une réelle sensualité.
A partir de ces supports, chaque série photographique est mise en scène en écho avec ces textes et poèmes.
Une exposition 2.0
La particularité de cette exposition : des QR-codes ajoutés en bas des permettaient une « visite augmentée ». En flashant sur ces étiquettes avec un smartphone, il était possible d’accéder à un prolongement numérique des œuvres exposées et d’écouter un commentaire sur les écouteurs !
